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Cassopé - Collophon

CASSOPÉ

1. Maisons 1, 3, 5, 6

Bibl. : HOEPFNER et SCHWANDNER, p. 107-119.

IVe s. av. J.-C.

Accès direct à la cour.

Cour découverte.

Aucun point d’eau dans la cour.

Œcus maior sur le côté est de la cour, andron sur le côté nord. 

L’escalier est dans la cour, le long du mur est, dans les Maisons 1 et 6, du mur nord dans la maison 3. 

Au IIe s., la Maison 1 capte au nord la partie sud de la Maison 3 ; cette partie dispose alors d’une entrée particulière, qui donne peut-être sur une cour sans laquelle la grande salle nord serait sans lumière.

Du IVe au Ie s. av. J.-C, la Maison 5 subit de nombreuses transformations qui n’affectent pas la cour, les principales concernent l’andron, qui disparaît au IIIe s., et l’œcus maior, qui est rétréci, subdivisé ou agrandi à plusieurs reprises. 

2. Maison 3

Bibl. : HOEPFNER et SCHWANDNER, p. 107-119.

IIe s. av. J.-C.

La Maison 3 est alors transformée après avoir perdu sa partie sud, et capte la parcelle située au nord. 

Vestibule.

La cour est déplacée dans la partie nord-est de la parcelle.

Cour à péristyle 3 x 3 avec impluvium.

Évacuation des eaux de la cour vers la ruelle sanitaire à l’est. 

L’andron donne sur le côté ouest de la cour. 

Du portique nord de cette cour on gagne la partie découverte de la cour de la parcelle captée.

Cette seconde cour comprend des parties couvertes sur ses côtés ouest et nord, à l’intersection desquelles se trouve l’escalier. L’œcus maior ne donne pas sur cette cour.

3. Maison 14

Bibl. : HOEPFNER et SCHWANDNER, p. 107-119.

IVe – Ie s. av. J.-C.

Prothyron peu profond.

Cour découverte.

Aucun point d’eau dans la cour.

L’œcus maior est sur le coté ouest de la cour, l’andron sur le côté sud. 

L’escalier n’est pas dans la cour mais dans l’œcus maior.

COLOPHON

1. Maison II

Bibl. : HOLLAND, p. 137-147.

IVe s. av. J.-C.

On descend par trois marches de la rue à la cour ; le dispositif de ce petit escalier est pris sur la cour. 

Cour à prostas au nord. 

La baie de la prostas est réduite par un mur dans sa partie ouest ; ce mur fait un retour vers le nord et forme ainsi une petite salle dans la prostas

La partie nord-ouest de la cour est pavée de cailloux. 

Dans la partie ouest de la cour se trouve un petit puits ou une citerne pourvu d’un tuyau en terre cuite qui va vers l’est.

Sous l’escalier de l’andron est un autre puits, carré celui-ci, également pourvu d’un tuyau en terre cuite qui se dirige vers le nord.

Toujours dans la cour, à l’angle nord-ouest de l’andron, une citerne est pourvue de deux tuyaux en terre cuite, dirigés l’un vers le sud, l’autre vers l’ouest ; ces tuyaux mettaient ainsi la citerne en relation avec les deux puits, sans qu’on puisse dire s’ils servaient à l’alimentation ou à l’évacuation. Il est possible qu’à la saison des crues, l’eau, corrompue, se soit décantée dans les puits, dont les eaux supérieures, apurées, pouvaient gagner la citerne par les tuyaux. 

Une canalisation traverse la cour, draine les eaux de la Maison II et de la Maison III et les conduit à la rue Ouest.

A l’extrémité est de la cour, un pithos était posé sur le sol. 

Autel dans la cour.

L’œcus maior donne au nord sur la pastas

Dans l’angle sud-ouest de la cour, une salle a pu servir d’étable ou de resserre ; dans l’angle sud-est se trouve l’andron.

Entre ces deux pièces, le long du mur sud de la cour, un escalier de pierre monte vers l’est et gagne la pièce d‘étage au-dessus de l’andron

2. Maison III

Bibl. : HOLLAND, p. 131-137.

IVe s. av. J.-C.

Un vestibule dallé et en pente vers la cour conduit à une première cour, qu’on traverse pour en gagner une seconde. 

La première cour est à portique sur le côté est ; la baie du portique est in antis sans support intermédiaire.

Le sol du portique est surélevé par rapport à celui de la cour. 

L’andron, dont la porte est dans l’axe de la baie in antis, est orienté à l’ouest et donne sous le portique. 

Un chemin descend le long du côté sud de la cour ; il est consolidé côté cour par une rangée de pierres ; il est grossièrement dallé dans sa partie est qui prolonge le vestibule mais, dans sa partie ouest, on a laissé le roc affleurer. 

Un escalier de bois, qui débute dans le vestibule, monte sous le portique le long du mur de façade de l’andron, et gagne un balcon peut-être couvert situé en avant de la pièce d’étage au-dessus de l’andron

La seconde cour, séparée de la première par une rangée de pierres, est à prostas au nord dont le seuil est fait de dalles. 

Très profonde, la prostas a une baie ans support mais réduite à l’ouest par un mur.

Une base de cailloux en occupe l’angle sud-ouest, et une autre l’angle diamétralement opposé. L’une de ces bases a servi de foyer.

Au nord de la première, le long du mur ouest, ont été retrouvés les restes d’un pithos enfoncé dans le sol. 

Le sol de la cour est fait d’un pavement entre la canalisation d’évacuation et le seuil de la prostas : cailloux dans la partie est, éclats de pierres mêlés à du mortier ailleurs. 

Le côté sud de la cour est constitué par une plateforme, devant laquelle se trouve le puits. Dans le remplissage de cette plateforme ont été retrouvés des fragments de cruches.

Au-dessus du puits, il y avait peut-être une construction en bois qui facilitait la mise au frais de nourriture à l’intérieur. La trace de ce dispositif peut aussi être interprétée comme celle d’une conduite de descente qui déversait les eaux du toit dans le puits ; une pierre, concave sur sa face inférieure, pourrait représenter le dispositif d’écoulement du trop-plein du puits. 

Le long du seuil de la prostas, une canalisation, faite de trois pierres creusées en gouttière puis d’un canal de pierres irrégulières, évacue les eaux vers un trou percé dans le mur extérieur ouest de la maison ; elles sont ensuite prises en charge par la canalisation de la cour de la Maison II et gagnent ainsi la rue Ouest. 

A l’ouest du puits, une rangée de pierres élève le sol à 30 cm au-dessus u sol du reste de la cour. 

L’œcus maior donne au nord sur la prostas.

L’angle sud-ouest de la cour est occupé par une salle qui a pu servir d’étable ou de resserre.

Au nord de celle-ci, le long du mur extérieur ouest de la maison est une salle largement ouverte sur la cour ; la partie sud-ouest de cette pièce est pavée de cailloux.

Le fouilleur pense qu’un autel portatif pouvait prendre place dans cette salle. 

3. Maison IV

Bibl. : HOLLAND, p. 123-131.

IVe s. av. J.-C.

Vestibule.

Cour à prostas au nord, dont la baie est réduite par des antes ; la possibilité d’un support n’est pas mentionnée.

Un seuil la distingue du sol de la cour. 

La partie découverte de la cour est divisée en deux par une rangée de pierres qui travers la cour d’est en ouest jusqu’à l’autel situé en son milieu, dans l’axe de la prostas. Au sud de cette rangée, le sol est surélevé par rapport au dallage de la cour. 

Puits dans la cour.

Un récipient, peut-être placé à l’extrémité d’une gouttière, a pu servir à recueillir les eaux pluviales. 

Évacuation des eaux par une canalisation en terre cuite qui travers le vestibule et gagne la rue à l’est. 

L’œcus maior donne au nord sur la prostas.

Dans l’angle sud-est de la cour, tourné vers le soleil de l’après-midi, l’andron donne sur la partie surélevée. Il avait un étage : l’escalier, au sud, est accessible depuis la cour ; il permet de gagner un balcon en encorbellement situé devant la pièce d’étage. 

Au sud de la cour sont des pièces qui ont pu servir d’étables ou de resserres.

A l’est de la cour, une salle appartient à un remaniement. 

4. Maison XI

Bibl. : HOLLAND, p. 158-160.

IVe s. av. J.-C.

Vestibule.

Cour à prostas au nord.

Sol de terre battue, mais originellement constitué d’un dallage avec enduit de chaux.

Bassin carré en marbre dans l’angle nord-ouest de la cour, relié à une canalisation d’évacuation qui rejette l’eau dans la rue Ouest.

L’œcus maior donne au nord sur la prostas. L’andron est à l’est de la cour. 

Cage d’escalier accessible de la cour : il y avait un étage, au-dessus de l’andron au moins.