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Vitruve
VITRUVE, De l'architecture, III, vii.
La longueur des péristyles doit avoir en travers un tiers de plus qu'en profondeur. Les colonnes seront aussi hautes que le portique sera large. les entre-colonnements ne comprendront ni moins de trois diamètres de colonne, ni plus de quatre. Si toutefois les colonnes du péristyle doivent être d'ordre dorique, il sera nécessaire de recourir aux mesures dont j'ai parlé au quatrième livree, à propos de l'ordre dorique, pour en régler les proportions aussi bien que celles des triglyphes.
Traducrion de Ch.-L. Maufras, 1847.
VITRUVE, De l'architecture, III, viii.
Les salles à manger doivent être deux fois aussi longues que larges. La hauteur de tous les appartements qui sont oblongs sera déterminée de cette manière : on en réunira la longueur à la largerur, et du tout on prendra la moitié : cette moitié sera la mesure qu'on lio donnera. Si les salons et les exèdres sont carrés, on ajoutera la moitié de la largeur pour en avoir la hauteur.
Traducrion de Ch.-L. Maufras, 1847.
VITRUVE, De l’architecture, VI, iii.
Les cours des maisons sont de cinq espèces ; on les appelle à cause de leur figure ou toscanes, ou corinthiennes, ou tétrastyles, ou découvertes, ou voûtées. Les toscanes sont celles où les poutres qui traversent le long des murs de la cour ont des potences et des coyers qui vont rendre de l’angle que font les murs, aux angles que font les poutres ; et qui ont des chevrons qui avancent et forment des auvents pour jeter l’eau dans un cheneau qui tourne tout alentour. Les cours corinthiennes ont des poutres situées de même à l’égard du cheneau, mais ces poutres s’éloignent un peu plus des murs des bâtiments qui sont autour de la cour, et elles sont posées sur des colonnes. Les tétrastyles sont celles où il y a des colonnes seulement sous les angles que font les quatre poutres : ce qui soutient suffisamment les poutres, et fortifie beaucoup les murailles : parce que cela se fait lorsque les poutres ne sont pas fort grandes, et il arrive aussi que les murs ne sont points chargés par les potences. Les cours découvertes sont celles où les coyaux soutiennent le cheneau, et ne forment point d’auvent. Cette manière égaye beaucoup les appartements d’hiver, parce que les cheneaux ainsi élevés n’ôtent point la lumière aux chambres : mais l’incommodité est qu’il y faut souvent travailler, parce que l’eau coule de dessus les toits est ramassée dans les descentes qui, étant le long des murs et ne pouvant pour quelquefois laisser couler l’eau assez vite, il arrive qu’elle regorge et gâte la menuiserie des croisées et les murailles de ces sortes d’édifice. Les cours voûtées se font lorsqu’on a peu de place : car par le moyen des voûtes, les étages qui sont dessous sont rendus plus spacieux.
Traduction de Cl. Perrault, 1684.
VITRUVE, De l’architecture, VI, vi.
On fait encore de grandes salles d’autre manière que celles que l’on voit en Italie, appelées en grec cyzicènes. On les fait tourner au Septentrion, et en sorte qu’elles ont vue le plus souvent sur les jardins, et que leur porte sont dans le milieu. Ces salles doivent être assez larges pour contenir deux tables à trois lits, et opposées l’une à l’autre avec la place qui est nécessaire tout à l’entour pour le service. Elles ont à droite et à gauche des fenêtres, qui s’ouvrent comme des portes, afin que de dessus les lits on puisse voir dans les jardins. La hauteur de ces salles est de la moitié de la largeur ajoutée à même largeur. Dans toutes ces sortes d’édifices il faut s’accommoder à la situation du lieu, et surtout il faut prendre garde que la hauteur des murs voisins n’ôte point le jour : car cela arrive à cause du peu d’espace, ou pour quelqu’autre raison que ce soit, il faut augmenter ou diminuer avec tant d’adresse les proportions que nous avons prescrites, que ce que l’on fera semble n’avoir rien qui y soit contraire.
Traduction de Cl. Perrault, 1684.
VITRUVE, De l’architecture, VI, vii.
Il faut maintenant expliquer quelles sont les choses qui doivent être observées à l’égard des aspects du ciel et des divers genres d’édifice, pour faire en sorte que les logements soient commodes. Les salles à manger en hiver et les bains doivent regarder le couchant d’hiver, parce que l’on a principalement besoin de la clarté du soir, et que le soleil couchant éclairant droit à l’opposite, répand une chaleur assez douce vers le soir dans les appartements. Les chambres et les bibliothèques doivent être tournées vers le soleil levant, parce que leur usage demande la lumière du matin ; outre que les livres ne se gâtent pas tant dans ces bibliothèques que dans celles qui regardent le midi et le couchant, qui sont sujettes aux vers et à l’humidité, parce que la même humidité des vents qui fait naître et qui nourrit les vers fait aussi moisir les livres.Les salles à manger dont on se sert au printemps et en automne doivent être tournées vers l’orient, car par le moyen des fenêtres que l’on tien fermées jusqu’à ce que le soleil soit tourné vers le couchant, on fait que ces lieux soient tempérés dans le temps que l’on a coutume de s’en servir. Les salles qui sont pour l’été regarderont le septentrion, parce que cet aspect rend les lieux toujours frais, sains et agréables, n’étant point exposés au cours du soleil, au contraire de celui qui est au solstice d’été, dont la chaleur est insupportable. Cet aspect est aussi fort propre pour les cabinets de tableaux et pour les ateliers des brodeurs et des peintres, parce que le jour qui y est égal à toute heure entretient les couleurs toujours en un même état.
Traduction de Cl. Perrault, 1684.
VITRUVE, De l’architecture, VI, viii.
Outre l’aspect du ciel il faut observer dans la disposition d’une maison particulière de quelle manière il faut bâtir les lieux qui sont seulement pour loger le maître de la maison, et ceux qui doivent être communs aux étrangers : car dans les appartements particuliers, tels que sont les chambres, les salles à manger, les bains et les autres lieux de cette nature, il n’entre que ceux qui y sont invités : mais tout le monde a droit d’entrer sans être mandé dans ceux qui sont publics, tels que sont les vestibules, les cours, les péristyles et les autres parties qui sont destinées à des usages communs. Or les gens qui ne sont pas d’une condition fort relevée n’ont pas besoin de vestibules ni de cabinets grands et spacieux parce qu’ils vont ordinairement faire la cour aux autres, et on ne la leur vient pas faire chez eux. Ceux qui font trafic des fruits e la terre doivent avoir à l’entrée de leur maison des étables, des boutiques, et au-dedans des caves, des greniers, des celliers et d’autres commodités qui soient plus pour serrer leur marchandise que pour l’ornement et la beauté de leur maison. Les gens d’affaire et les partisans ont besoin d’appartements un peu plus beaux et plus commodes, mais qui soient bien fermés afin d’être en sûreté conte les voleurs. Les gens de judicature et les avocats les veulent encore plus propres et plus spacieux, à cause de la multitude du monde qui a affaire à eux. Les personnes de plus haute condition qui sont dans les grandes charges et qui servent le public doivent avoir des vestibules magnifiques, de grandes salles, des péristyles spacieux, des jardins avec de longues allées d’arbres, et il faut que tout soit beau et majestueux.
Traduction de Cl. Perrault, 1684.
VITRUVE, De l’architecture, VI, ix.
Pour bien situer une maison de campagne, il faut en premier lieu considérer, de même que quand il s’agit de bâtir les murs d’une ville, quelle exposition est la plus saine, et tourner la maison de ce côté-là. La grandeur d’une maison de campagne doit être proportionnée aux terres qu’elle a, et aux fruits que l’on y recueille : la grandeur de ses cours et leur nombre sera déterminée par la quantité du bétail et des charrues qui seront nécessaires. La cuisine sera dans le lieu la plus chaud de la cour, près de laquelle on bâtira l’étable à bœufs, qu’il faudra disposer en sorte que des crèches on voie la cheminée et le soleil levant ; d’autant que par ce moyen les bœufs, en voyant ordinairement la lumière et le feu, ne deviendront point hérissés. (…) les bains seront encore près de la cuisine, afin que l’on n’ait pas loin à aller pour le service qui est nécessaire à des bains de village. Le pressoir doit aussi n’être pas éloigné de la cuisine, parce que cela rendra le travail qui est requis pour la préparation des olives plus aisé. Ensuite du pressoir sera le cellier, dont les fenêtres doivent regarder le septentrion ; car si elles étaient exposées au soleil, le vin se tournerait et s’affaiblirait par la chaleur. Au contraire, le lieu où l’on serre les huiles doit être tourné au midi parce qu’il n’est pas bon que l’huile soit gelée, mais il faut que la chaleur douce du soleil l’entretienne toujours coulante. (…) les greniers seront élevés et tournés au septentrion ou à la bise, afin que la fraîcheur du vent empêche les grains de s’échauffer, et les conserve plus longtemps : car les autres aspects les rendent sujets à engendrer les chalans et autres insectes qui gâtent le blé.Les écuries doivent être bâties près de la maison, au lieu le plus chaud, pourvu qu’il ne regarde point vers la cheminée, car les chevaux qui sont d’ordinaire proches du feu deviennent hérissés. Il est bon aussi que les crèches des bœufs qui sont éloignées de la cuisine aient vue vers l’orient, parce que lorsque les bœufs y sont menés pendant l’hiver quand il fait beau temps, pour y manger le matin, ils deviennent plus beaux. (…)En toute sorte d’édifice il faut prendre garde qu’ils soient bien éclairés, ce qui n’est pas difficile à la campagne où il n’y a point d’autres maisons assez proches pour ôter le jour ; mais cela arrive plus souvent dans la ville, où les maisons voisines sont assez proches et assez hautes pour causer de l’obscurité.
Traduction de Cl. Perrault, 1684.
VITRUVE, De l’architecture, VI, x.
Les Grecs bâtissent autrement que nous ; car ils n’ont point de vestibules, mais de la première porte on entre dans un passage qui n’est pas fort large, où d’un côté il y a les écuries, de l’autre la loge du portier. Au bout de ce passage, que l’on appelle thyrorion, il y a une autre porte d’où l’on entre dans le péristyle, qui a des portiques de trois côtés. Au côté qui regarde le midi, il y a deux antes fort éloignées l’une de l’autre qui soutiennent un poitrail, et si l’on ôte la troisième partie de l’espace qui est entre ces antes, le reste est égal à l’enfoncement de cette pièce. Elle est appelée par quelques-uns prostas, et par d’autres parastas. Au-dedans de ce lieu il y a de grandes salles où les mères de famille filent avec leurs servantes. Dans le passage qui s’appelle prostas il y a, à droite et à gauche, des chambres dont l’une est appelée thalamus, l’autre antithalamus. Autour des portiques, il y a des salles à manger, des chantiers et des garde-robes, et cette partie de la maison s’appelle gyneconitis.A cette partie est jointe une autre plus grande tet plus ample qui a des péristyles plus larges, dont les quatre portiques sont de pareille hauteur, si ce n’est que quelquefois les colonnes sont plus hautes à celui qui regarde le midi, qu’ils appellent rhodien. Cette partie de la maison a de plus beaux vestibules et des portes plus magnifiques que l’autre. Les portiques des péristyles sont ornés de stucs et lambrissés de menuiserie. Le long du portique qui regarde le septentrion, il y a des salles à manger que l’on appelle cyzicènes et des cabinets de tableaux ; à ceux qui regardent le couchant ce sont des cabinets de conversation ; et à ceux qui regardent le midi, de grandes salles carrées si vastes et si spacieuses qu’elles peuvent contenir sans être embarrassées quatre tables à trois sièges en forme de lit, avec la place qu’il faut pour le service et pour ceux qui y jouent des jeux (c’est dans ces salles que se font les festins des hommes, parce que ce n’est point la coutume que les femmes se mettent à table avec les hommes. Et c’est pour cela que ces péristyles sont appelés andronitides, parce que les hommes seuls y habitent sans être importunés par les femmes. A droite et à gauche, de ces bâtiments qui ont des péristyles, il y a de petits appartements dégagés qui ont des portes particulières, et des salles et des chambres fort commodes destinées pour recevoir les survenants qui ne logent point dans les appartements des péristyles. Car ceux qui étaient opulents et magnifiques parmi les Grecs avaient des appartements de réserve avec toutes leurs commodités, dans lesquels ils recevaient ceux qui étaient venus de loin pour loger chez eux. (…) Ainsi ceux qui voyageaient étaient logés comme chez eux, pouvant dans ces appartements vivre en leur particulier en toute liberté.
Traduction de Cl. Perrault, 1684.
VITRUVE, De l’architecture, VIII, ii, 11.
Aussi l’eau que l’on recueille des pluies possède-t-elle des propriétés plus salubres parce qu’elle est un bouquet des éléments les plus léger, les plus subtils, les plus délicats de toutes les sources, et que, se liquéfiant dans les orages, elle vient toucher terre filtrée par l’agitation de l’air.
Traduction de L. Callebat, Les Belles Lettres, Coll. des Universités de France, 1973.
VITRUVE, De l’architecture, VIII, vi, 8-11.
Si l’on veut toutefois procéder à moindre frais, voici comment on doit faire : on utilisera des tuyaux [en poterie] dont la paroi ait au moins deux doigts d’épaisseur et ces tuyaux seront amincis à un bout de manière qu’ils puissent pénétrer l’un dans l’autre et s’emboîter. Leurs joints seront, d’autre part, enduits de chaux vive détrempée avec de l’huile, et au point d’inflexion avec la surface plane du ventre, exactement au coude, on placera une pierre de roche rouge percée de part en part afin que soient ajustés à la pierre le dernier tuyau du conduit de descente et le premier de la surface plane du ventre ; de la même manière, face à la contre-pente, le dernier tuyau de la surface plane du ventre sera fixé dans la cavité d’une roche rouge et le premier tuyau de remontée y sera ajusté de la même manière. Ainsi, le plan horizontal de la tubulure ne sera pas soulevé par la violence de la chute et de la remontée de l’eau. Le fait est qu’il s’établit ordinairement dans les conduits amenant l’eau une forte pression capable de faire même éclater les roches, si l’on ne prend pas de précaution, à la source d’abord, puis aux coudes et aux courbures, de la contenir par des ligatures ou par un lest. Tout le reste doit être installé comme pour les tuyaux en plomb. En outre, avant que l’eau soit introduite à la source, on introduira de la cendre pour que, si quelques joints ne sont pas suffisamment calfeutrés, la cendre les calfeutre. L’usage de ces tuyaux pour amener l’eau présente, d’autre part, les avantages suivants : tout d’abord, si quelque défectuosité se produit dans l’ouvrage, n’importe qui peut y remédier. De plus, l’eau qui vient de ces tuyaux est beaucoup plus saine que celle qui traverse les conduits en plomb, car le plomb apparaît défectueux du fait qu’il donne naissance à la céruse ; or celle-ci passe pour être nuisible au corps humain. Dans ces conditions, si ce que produit le plomb est mauvais, on ne saurait douter que lui-même est également malsainNous pouvons d’ailleurs en voir un témoignage chez les ouvriers plombiers dont le teint est envahi par la pâleur. En effet, lorsque le plomb que l’on coule entre en fusion, la vapeur qui s’en exhale pénètre toutes les parties du corps et, les consumant peu à peu, vide les membres de leur énergie sanguine. Ainsi n’apparaît-il pas du tout opportun que l’eau soit amenée par des conduits en plomb, si nous voulons avoir une eau salubre. Que soit meilleur le goût de l’eau venue par des tuyaux en poterie, on peut le constater chaque jour dans les repas, puisque tout le monde – même ceux qui ont des tables chargées de vaisselle d’argent – fait usage, pour préserver la pureté du goût, de récipients en terre.
Traduction de L. Callebat, Les Belles Lettres, Coll. des Universités de France, 1973.
VITRUVE, De l’architecture, VIII, vi, 12-13.
Si, cependant, il n’y a pas de source d’où l’on puisse amener les eaux, il est nécessaire de creuser des puits. Or, dans le forage des puits, loin de négliger toute méthode, on doit, au contraire, considérer avec beaucoup de sagacité et d’ingéniosité comment se présentent les conditions naturelles ; car la terre contient en elle des substances nombreuses et variées. Elle est, en effet, comme toutes les autres choses, composée de quatre principes. Et d’abord elle est elle-même terreuse et elle a, du principe liquide, les eaux de source ; en outre, elle contient des éléments chauds qui produisent aussi le soufre, l’alun, le bitume ; et elle contient de terribles courants d’air qui, après avoir traversé en lourdes émanations les cavités formant conduits dans la terre, et après être parvenus aux excavations des puits, atteignent aussi les hommes qui creusent là : la puissance naturelle de leur vapeur ferme, dans le nez de ces hommes, le passage des souffles vitaux ; c’est ainsi que ceux qui ne s’échappent pas assez rapidement de ces lieux y périssent.Or, ce danger, par quel moyen le prévenir ? en procédant ainsi : on laissera aller dans le fond une lampe allumée ; si elle continue à brûler, on pourra descendre sans risque. Si, au contraire, une vapeur puissante souffle la flamme, on ouvrira, à droite et à gauche au bord du puits, des bouches d’aération ; ainsi, comme au travers des narines, les émanations s’échapperont par les bouches d’aération. Une fois que ce travail aura été ainsi mené à bien et que l’on sera arrivé à l’eau, on fera alors tout autour un muraillement de pierres sèches, sans boucher le passage des veines d’eaux.
Traduction de L. Callebat, Les Belles Lettres, Coll. des Universités de France, 1973.
VITRUVE, De l’architecture, VIII, vi, 14-15.
Si cependant le terrain est dur ou si les veines sont trop profondes, il faudra alors que les provisions d’eau venues des toits ou d’autres endroits élevés soient recueillies dans des ouvrages maçonnés à la manière de Signia. Or, voici comment on doit procéder pour ces maçonneries de Signia : il faut, tout d’abord, avoir du sable très pur et très rude, puis fragmenter dans la pierre des éclats qui ne pèsent pas plus d’une livre, et faire le mortier en ajoutant la chaux la plus fusante possible dans la proportion de cinq parts de sable pour deux de chaux. Avec des pilons de bois armés de fer, on damera ce mortier dans la tranchée jusqu’au niveau de hauteur prévue.Une fois les parois damées, on enlèvera la terre qu’il y aura au milieu jusqu’au niveau inférieur des parois. Après avoir ainsi aplani, on damera le fond jusqu’à ce qu’il ait l’épaisseur voulue. Si l’on fait, par ailleurs, des ensembles de deux ou trois citernes, de manière que leurs eaux soient décantées en passant de l’une à l’autre, on aura ainsi à l’usage des eaux beaucoup plus salubres et agréables ; en effet, si le limon trouve où se déposer, l’eau deviendra plus claire et, débarrassée d’odeurs, gardera son goût naturel. Autrement, il faudra ajouter du sel et la filtrer.
Traduction de L. Callebat, Les Belles Lettres, Coll. des Universités de France, 1973.