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Témoignage d'un vétéran américain de la première libération.

Kenneth Jones, qui a participé à cette première libération en décembre 1944, s'est adressé, en 2006, à l'Office de Tourisme pour reprendre contact avec la ville où il est passé plus de 50 ans auparavant. Un dialogue par Internet a permis de rétablir le chemin parcouru par cet ancien combattant lorsqu'il est entré à Haguenau à l'âge de 19 ans.

Ce témoignage de première main et de dernière heure est d'autant plus intéressant qu'il est le seul à donner des détails vécus par un jeune soldat américain lors des combats à Haguenau.Kenneth Jones, qui durant sa vie professionnelle était comptable chez Caterpillar, société internationale de matériel de travaux publics, avait écrit, il y avait quelque temps déjà, un texte de quinze pages pour ses enfants sur son temps passé à l'armée, en se fondant sur l'histoire de la 79e Division dont il faisait partie, de l'album familial, des extraits de presse et des lettres envoyées à ses parents. Le courrier étant censuré la plupart du temps, ses parents apprenaient où se trouvait leur fils par le journal de Saint-Louis (Missouri). Les faits rapportés concordent parfaitement avec ce qui est connu par d'autres sources.

The Stars and Stripes, 12 décembre 1944.

Le journal The Stars and Stripes du 12 décembre 1944 relate la libération de Haguenau et donne des détails intéressants sur la ville. L'histoire de la 79e Division d'infanterie cite Meyershoffen, Harthouse, Batzendorf, Niederschaeffolsheim et la Moder.Kenneth Jones raconte 

Je suis né à Saint-Louis au Missouri, aux USA en 1925. Mon nom est Kenneth Wesley Jones, et mon surnom Ken. Mon adresse: 6901 N Galena Road Apt 327 Peoria, Illinois 61614-3165 USA.En 1943, durant la guerre, j'ai rejoint l'armée américaine. En novembre 1944 j'ai été envoyé en Europe à la 79e Division, au troisième escadron de la troisième section de la compagnie K. du 314e régiment d'infanterie, un régiment composé de trois bataillons dont chacun comportait trois compagnies d'infanterie. L'infanterie était la plus humble partie de l'armée, les autres nous nommaient les « Faces de chien ».Matricule 17.163.269, j'ai été affecté à cette unité comme mitrailleur en remplacement d'un autre qui n'était plus apte à servir pour cause de blessure ou autre raison. A cette époque-là, j'avais 19 ans, mais je paraissais plus âgé.La 79e Division a été en Alsace depuis le mois de décembre jusqu'à mi-février 1945. Quelques pages du livre The Cross of Lorraine racontent comment les combats se sont passés durant cette période.

Mon unité est arrivée à Saverne vers la fin novembre 1944. Une division française venait de percer les lignes allemandes au col de Saverne et nous étions chargés de la suivre pour protéger son flanc gauche au nord. Nous avions quelques véhicules et tanks, mais de Saverne à la frontière allemande nous avancions presque toujours à pied.Nous sommes arrivés quelques jours avant le 8 décembre à Harthouse. La bataille pour Haguenau a démarré dans la forêt, et il nous aura fallu plus d'une semaine pour la nettoyer au sud et à l'ouest de la ville. Très souvent, je n'avais aucune idée où j'étais ni de la direction dans laquelle j'avais été envoyé. L'insigne de la Ville de Haguenau. Près de l'endroit où nous sommes entrés dans la forêt se trouvent quelques grandes maisons du côté gauche de la route. Un civil mort reposait à la limite de la forêt1, au croisement de la route de Saverne et de la rue centrale, je pense qu'il avait été tué par un obus de l'artillerie américaine ou allemande. Près de lui, sur sa casquette, il y avait un petit insigne marqué VILLE DE HAGUENAU. Je l'ai pris et je l'ai encore. En grandeur réelle, il mesure 3.5 cm de haut et 2.5 cm de large. C'était peut être un ouvrier de Haguenau, je n'ai jamais su ce qu'il faisait là où je l'ai trouvé.A partir de cet endroit nous sommes entrés dans la forêt encore occupée par les Allemands, puis nous nous sommes déployés à 90 degrés de part et d'autre de la route où avançait un de nos tanks. J'étais sur l'aile gauche. Nous avons détruit un tank allemand à mi-chemin entre Harthouse et la piscine, puis nous nous sommes terrés dans des trous d'hommes le long du vallon où coule le Rotbach. Il y avait là des bosses d'environ un mètre de haut et des fossés profonds d'une trentaine de centimètres; nous pensions que c'était les restes d'anciennes tranchées de la Première Guerre Mondiale car nous avions été prévenus qu'il pouvait y rester des poches de gaz moutarde. J'ai souvent douté de l'existence de ces anciennes tranchées de 1918 et de la réalité de restes de gaz.Chacun creusait son trou d'homme à sa façon ; il dépendait de la nature du sol, faisait environ un mètre cinquante de diamètre, et était juste assez profond pour qu'on puisse s'y tenir courbé. Le fond était aménagé pour qu'une personne puisse y dormir les genoux au menton et l'ouverture assez grande pour nous permettre de tirer tout en restant bien protégés.Quand il pleuvait nous cherchions à couvrir partiellement le trou, tout ce qu'il fallait se trouvait à l'extérieur, des branches de sapin et des bâtons. Le toit était arrangé de manière à drainer l'eau de pluie, et celle qui entrait était rejetée à coups de pelles. Chacun avait un poncho avec un capuchon. Quand nous quittions le trou pour avancer, d'autres venaient l'occuper et nous en creusions de nouveaux plus en avant.Les jours étaient courts et les nuits très longues. Il pleuvait, c'était le début d'un hiver froid, il ne neigeait pas encore mais il gelait quelques fois le matin. En général nous étions à deux dans un trou et nous y restions le plus longtemps possible car en sortant nous aurions été exposés au tir ennemi et aux obus. Tout compte fait, nous étions mieux au chaud dans le trou qu'exposés au vent.Nous ne portions pas de sac à dos ; tout ce dont nous avions besoin devait être à portée de main, dans nos poches ou accroché à la ceinture. La nuit, une jeep de notre compagnie cherchait à nous trouver pour nous ravitailler et nous y prenions que ce qu'il fallait pour une journée : des boîtes de rations (K-rations), des munitions pour remplacer celles utilisées, le courrier, de l'eau potable, d'autres fournitures et des sacs de couchage car nous n'avions pas notre propre matériel de couchage.Nous recevions le ravitaillement quand il faisait nuit et nous mangions froid car l'ennemi aurait pu voir le feu. Le ravitaillement était retardé lorsque l'ennemi nous bombardait. Alors il fallait attendre en restant dans notre trou.Durant la nuit, nous étions bien occupés. Par tranches de deux heures, l'un veillait, l'autre dormait. Le lendemain avant le jour, nous devions replier les sacs de couchage et les mettre là où une jeep allait les reprendre. Ensuite, quand il faisait assez clair, nous pouvions chauffer le petit déjeuner en brûlant le carton paraffiné de l'emballage des boîtes de rations.Mon aide mitrailleur et moi-même avions des problèmes avec nos pieds, un mal que nous nommions « pied des tranchées ». Nous avons été renvoyés à Harthouse dans une maison, près de la route nationale, qui servait de poste de premier secours. On m'a bandé les pieds mais mon aide mitrailleur était si mal qu'on l'envoya à l'hôpital.La nuit du 8 décembre, il pleuvait. Nous étions terrés au bord du vallon du Rotbach où se trouvait déjà une autre unité américaine. J'ai eu un nouvel assistant mitrailleur qui venait d'arriver des Etats-Unis, « Juste sorti du bateau », comme nous disions. Je ne me souviens plus de son nom.

Le bâtiment de la piscine, nommé Chalet par les Américains.

Au matin du 9 décembre, nous étions en position sur un monticule à la lisière de la forêt, à 50 mètres du côté sud-est de la route, au bord du vallon du Rotbach qui avait une largeur d'une centaine de mètres. Vers le nord, du côté gauche à environ 60 degrés, on voyait un bâtiment que nous nommions chalet2. Nous pensions que les Allemands l'avaient occupé, mais nous n'en avons pas vus. Ils avaient pris position en face, dans des tranchées, là où la forêt était plus dense.

Le vallon du Rotbach où a eu lieu l'attaque.Les positions des belligérants et l'attaque du 9 décembre 1944.

En fin d'après-midi nous avons chargé à travers le vallon. Je ne sais pas exactement combien nous étions car notre compagnie de mitrailleuses et de mortiers n'était pas totalement engagée dans cet assaut, ce n'est que par un concours de circonstances que nous y avons pris part. Je pense que nous n'étions qu'environ 75 de la compagnie K mais il y avait des hommes d'autres compagnies sur place3. J'étais équipé d'un fusil mitrailleur automatique Browning BAR 30 alimenté par un chargeur de cartouches de calibre 30 (7.62mm.), un engin léger qui pesait environ 9 kilos. Le fusil mitrailleur BAR. Nous n'avions pas d'artillerie et notre attaque soudaine a surpris l'ennemi. Le fossé était trop large pour sauter par dessus et j'ai pris un bain de pieds en le traversant. Mon mitrailleur s'est abrité dans le lit du ruisseau, ce qui fut une erreur car il a été tué sur place par l'artillerie allemande. Il venait de passer moins de 24 heures avec moi et c'était son premier jour de combat. Je l'ai ramené vers les arbres avec d'autres de notre compagnie.Je ne me souviens plus quelle place je tenais dans la formation d'attaque, mais je crois que j'étais sur l'aile gauche. J'ai traversé le vallon en courant le plus vite possible, sans regarder ni à droite ni à gauche. Me sentant invulnérable, les balles des armes légères (fusils et mitrailleuses) ne m'inquiétaient pas trop, je ne comprenais pas vraiment ce qu'était la guerre, c'était comme un jeu pour nous. Par contre, j'ai eu peur de l'artillerie depuis le premier coup que j'ai entendu jusqu'à la fin de la guerre. Après ma blessure, fin décembre, j'ai changé de comportement et je suis devenu beaucoup plus prudent.Lors de notre attaque, nous n'avons pas rencontré de résistance, sauf quelques tirs d'artillerie, sans savoir d'où ils venaient. Après avoir traversé le vallon, nous avons grimpé à découvert sur un talus d'où on voyait les premières maisons de Haguenau au loin. Quelques uns d'entre nous sont allés plus vers la gauche et ont tenté de monter une pente boisée, mais ils ont été repoussés par l'artillerie.Arrêtés, nous avons eu l'ordre de nous terrer. Malheureusement, le sol était mauvais et, après avoir creusé 30 centimètres, je tapais dans l'eau, et plus je descendais, plus il y avait d'eau.Nous avons dépassé les lignes allemandes et fait une trentaine de prisonniers. Là où j'étais, cinq d'entre eux ont été tués au bord de la route par un obus allemand tombé juste à côté. Bien qu'ils se soient rendus pour se sauver, leur propre artillerie les a tués. C'est bien triste .A la tombée de la nuit, après la fin de l'attaque, nous avons eu l'ordre d'entrer en ville. Nous ne savions pas sur quelle route nous étions ni ce qui allait nous arriver. Nous risquions de tomber sur des défenseurs embusqués dans les maisons. Nous sommes entrés dans l'une d'elles où pendait un uniforme allemand dans la chambre à coucher et nous avons vu la photo d'un homme en uniforme sur l'armoire. Comme nous n'avions rien de mieux à faire, nous avons détruit l'uniforme et massacré la photo. Je ne pense pas que cette action ait aidé notre effort de guerre, mais elle nous a fait du bien et après nous nous sommes sentis un peu mieux.C'était une nuit de brouillard sans lune ni étoiles, il faisait vraiment noir et je crois qu'il y avait une légère pluie, une nuit froide mais il ne gelait pas. En regardant par la fenêtre on ne pouvait rien voir.Normalement, nous aurions dû recevoir notre ravitaillement, le matériel de couchage et d'autres approvisionnements, à la tombée de la nuit, mais cette nuit-là nous n'avons rien eu. Heureusement, il y avait des pommes de terre stockées dans la cave de cette maison, alors j'en ai pelées quelques-unes et les ai mangées crues pour dîner. Personne d'entre nous ne savait où nous étions ni où nous allions. Nous avons passé la nuit en trébuchant, en tournant en rond dans le noir et en cherchant à nous réchauffer. Cette nuit était heureusement calme mais fort longue et froide. L'artillerie allemande avait cessé de tirer et finalement j'ai pu dormir un peu.

Maison au bord de la route.

Le journal Stars and Stripes du 12 décembre 1944 montre une maison de la route de Strasbourg. Je suis un des soldats de la première photo. Je me souviens, c'était à l'entrée sud de Haguenau et au sud d'une rivière et d'une gare4.

Deux soldats américains tiennent un drapeau nazi.

Les deux soldats qui tiennent le drapeau sur la seconde5 ont été tués en mars 1945 en Allemagne. Ils faisaient partie de ma section, celui de gauche était connu sous le surnom de « le Grec », l'autre s'appelait Gommer Sharp et venait de l'Oklahoma.C'est ainsi que s'est terminée la journée du 9 décembre.Le matin du 10 décembre, ce fut la confusion la plus complète. Quand nous avions tourné en rond la nuit précédente dans la partie sud de Haguenau, toutes nos unités s'étaient dispersées dans le noir. Quelques hommes d'autres unités étaient avec nous et certains de la nôtre avec d'autres unités. Il a fallu un certain temps pour que chacun retrouve la sienne et pour savoir combien d'hommes nous avions perdus la veille. Nous étions à l'entrée de la ville sur la route de Strasbourg, j'étais du côté droit. Nous n'avons vu aucun ennemi, mais il nous observait car le feu d'artillerie nous suivait au fur et à mesure de notre avance.A un certain moment, nous sommes arrivés à une maison avec une grange à l'arrière et un tas de fumier entre les deux. Quelques-uns d'entre nous l'ont contournée pour fouiller la grange. A ce moment-là un obus allemand est tombé au milieu du tas et l'a dispersé tout autour. Aucun d'entre nous n'a été blessé, mais nous avons tous été couverts par du fumier. Ce n'était pas très agréable car nous n'avions aucune possibilité de nous laver.Les tirs de l'artillerie allemande nous avaient ralentis au cours de cette journée et je ne crois pas avoir tiré avec mon arme. Je ne me souviens pas où nous nous sommes arrêtés la nuit, sauf que c'était sur le côté ouest de la route. En fait, la journée du 10 décembre n'avait pas été très animée.Le 11 décembre, nous sommes repartis du côté gauche de la route de Strasbourg, je ne sais plus quand ni d'où. Le premier accrochage de la journée a eu lieu avec un tireur embusqué (sniper) alors que nous avancions le long de la route. Nous l'avons localisé dans une grange et, comme nous allions forcer la porte, un civil est venu en courant d'une maison avec la clé, puis il nous a aidé à fouiller la grange. Je crois que c'était le premier civil que nous avons rencontré à Haguenau. Le sniper qui était dans la grange s'était sauvé lorsque nous sommes entrés. Puis un ou plusieurs snipers nous ont gênés le reste de la journée. Je ne pense pas qu'ils aient fait d'autre mal que de nous ralentir.

Le parc de Belle Vue.

Quand nous étions devant la maison représentée par le journal, un reporter de guerre nous a filmés avec une grande caméra de presse. Je suis sur la photo avec d'autres de la ma section. Elle a été prise au même moment et dans la même rue que la première. Un petit parc boisé se trouvait tout près, au nord-est de la maison. On le voit sur la photo du journal Stars and Stripes6. Celle des deux Américains qui tenaient le drapeau allemand a été prise au même moment.Nous sommes arrivés à un endroit d'où on voyait une voie ferrée au bas d'un talus. Là, il y avait une locomotive dont la fumée sortait encore par sa cheminée. Je n'ai pas vu ce qui s'était passé, mais plus tard dans la journée, nous avons vu qu'elle avait été détruite par le tir d'un tank.Nous avons terminé la journée du 11 décembre dans un entrepôt où nous nous sommes abrités la nuit. Tout ce dont je me souviens c'est qu'il était à l'est de la route de Strasbourg et au sud de la voie ferrée, près de bâtiments industriels. C'était un dépôt de l'armée allemande sans grand intérêt, sauf un drapeau avec la croix gammée nazie7.Le 12 décembre, l'avance continua vers le nord, il n'y avait plus de tirs d'artillerie ni de snipers. Nous descendions une pente à l'ouest de la rue avec le photographe, je crois que nous avons traversé une voie ferrée8. Il y avait là un parc9, nous y sommes entrés par un sentier tracé entre les mines, l'aire de jeux pour enfants était piégée. Un sniper a continué à nous harceler dans le parc.Ce jour-là, il n'y avait plus guère d'artillerie allemande, puis tout fut tranquille les jours suivants, ce qui a rendu la vie un peu plus plaisante. La nuit était encore sans lune, et Haguenau était une ville lugubre sans lumières.A partir de ce moment nous avons commencé à rencontrer quelques civils. Ils avaient l'air paisibles et contents de nous voir, ils nous ont accueillis dans leurs maisons et ont même chauffé de l'eau pour nous permettre de nous débarbouiller un peu. Haguenau a été libérée dans la journée et, arrivés au nord de la ville, nous avons rencontré beaucoup de monde.Nous avons passé la nuit suivante dans une maison particulière en ville, les gens étaient heureux de nous recevoir, ils nous ont chauffé de l'eau pour nous laver car nous étions restés quatre jours sans enlever nos chaussures. Je ne suis pas sûr que je serais content d'avoir de tels individus chez moi, mais nous étions les bienvenus.Quelqu'un nous disait que les Allemands avaient détruit tous les ponts, mais comme nous avions franchi la Moder à sec un peu plus loin, si vraiment tous les ponts avaient sauté nous aurions dû la traverser en barque10.Les moments les plus durs à Haguenau furent ceux passés en forêt au sud de la ville et le 9 décembre quand nous avons traversé le Rotbach lors de l'attaque de la ville. Par la suite, le combat fut moins dur en allant vers le nord. Après avoir quitté Haguenau, nous sommes allés vers la Lauter et avons pénétré quelques kilomètres en Allemagne.Le 26 décembre 1944, j'ai été blessé par l'artillerie quelque part entre Lauterbourg et Scheibenhardt. Ce n'était qu'une blessure musculaire à la jambe gauche mais j'ai dû passer six semaines à l'hôpital de Dijon avant de retourner à mon unité. J'ai gardé l'éclat d'obus qui m'a touché, il fai environ un centimètre carré. Pendant tout ce temps nous étions payés environ $75 US par mois.

  • 1. Ce fait n'a pas pu être vérifié.
  • 2. Il s'agit de l'ancien bâtiment de la piscine.
  • 3. Une compagnie d'infanterie américaine comporte normalement 200 hommes environ mais certains assurent l'intendance et ne combattent pas.
  • 4. Dans son souvenir, Ken confond la tranchée de la voie ferrée avec une rivière.
  • 5. Devant le restaurant Au Football.
  • 6. Le parc de la Belle Vue.
  • 7. Vraisemblablement le siège de la NSFK, Nazionalsozialistisches Fliegerkorps, qui se trouvait à l'emplacement actuel du garage Koch.
  • 8. Effectivement, on traversait la voie car le pont de Strasbourg était détruit.
  • 9. Le parc supérieur de la gare.
  • 10. En fait, à ce moment là, certains ponts n'étaient pas encore détruits. Celui de la porte de Wissembourg était encore intact, il sera dynamité, comme le pont des Juifs, en janvier 1945, lors de la contre-attaque Nordwind.