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Localisation

Fameux pour ses grands espaces et sa nature sauvage, l’État de l’Alaska (États-Unis d’Amérique), surnommé « La Dernière Frontière », possède également un patrimoine culturel remarquable. Celui-ci inclut un riche art rupestre natif, qui fait l’objet de recherches depuis la fin du XIXe siècle mais demeure, somme toute, relativement peu étudié et peu publié. Jusqu’à présent, il a été formellement identifié sur près de 300 sites. Toutefois, le corpus pourrait s’accroître considérablement : de nombreux signalements de manifestations rupestres attendent d’être vérifiés par des spécialistes, et d’autre part, le territoire alaskain offre encore des champs immenses à la prospection archéologique.

Des sites d’art rupestre natif ont été attestés dans les cinq grandes régions de l’Alaska : le Centre-Sud, le Sud-Est, le Sud-Ouest, l’Intérieur et le Grand Nord (l’Arctique). Cela dit, leur distribution est très inégale : elle est principalement liée au golfe de l’Alaska (Pacifique Nord), et révèle une forte concentration dans le Sud-Est, qui rassemble les 4/5e des stations rupestres. Ainsi, la grande majorité des sites se trouve sur le littoral (y compris sur l’estran) ; presque tous les autres sont localisés à proximité de cours d’eau ou de lacs. 

Illustration 01.
L’Alaska et ses cinq régions.


Référence à citer

Sébastien Perrot-Minnot, L’art rupestre natif de l’Alaska, archeographe, 2020. https://archeographe.net/art_rupestre_natif_alaska