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Le XIXe siècle, le portrait

J.-U. Melin, Autoportrait à la palette.Au XIXe s., le portrait est décliné de diverses manières. Le bel Autoportrait à la palette de Joseph-Urbain Melin (1814-1886) nous donne l'image d'un peintre romantique. 

Jean Lecomte de Nouÿ (1848-1923) fut une célébrité en son temps. Attiré par l'Orient et l'archéologie, il a laissé des toiles orientalistes, fut un grand décorateur et un portraitiste recherché. Son Autoportrait au chevalet est plein d'un réalisme à la fois sobre et tendu. J. Lecomte de Noüy, Autoportrait au chevalet.

Le Portrait du Dr Blanchard, de Léon Bonnat (1833-1922), est plus sévère, presque naturaliste. L. Bonnat, Portrait du Docteur Bouchard.

L'intimisme se glisse dans l'art du portrait avec la Nourrice rousse de Gotthardt Kühl (1850-1915). Ce peintre allemand a bien connu l'Impressionnisme et a cherché à l'introduire dans ses tableaux.

G. Kühl, La Nourrice rousse.

Référence à citer

Marc Heilig, Le Musée Georges de La Tour à Vic-sur-Seille, archeographe, 2004. https://archeographe.net/Le-Musee-Georges-de-La-Tour-a-Vic