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Galerie 2. Mobilier et sculpture

En dépit de certaines maladresses, l’église St-Nicolas est un édifice harmonieux. La décoration sculptée est particulièrement soignée. La parure extérieure comprend une belle Vierge à l’Enfant du XIIIe s., autrefois au trumeau du portail principal1, et les inquiétantes gargouilles des toitures. La verrière de la chapelle Ste-Croix cristallise le passage à la Renaissance. Le réseau de la fenêtre appartient encore au gothique flamboyant mais le décor est exécuté dans le nouveau style. Autour de la baie, une frise représente des enfants, le long d’une corde, au milieu de coquilles et de fruits ; le gâble est encadrée d’animaux fabuleux et de deux médaillons à portrait, avec le profil en bas-relief d’un homme, à gauche, et d’une femme de l’autre côté2.

Plusieurs statues sont dignes d’intérêt : Pietà des Lépreux (XIIe s.), Vierge Douloureuse et St Antoine aux Ardents (chapelle des Pelletiers, XVe s.), statues de diacres (chapelle Ste-Fine, XVe s.), Ste Madeleine (XVe s), St Antoine (XVIe s), Mise au Tombeau, sous le maître autel, Christ mort (XVe s.), sous l’autel de la chapelle du St-Sépulcre…

Enfin, l’église accueille plusieurs monuments funéraires : stèles d’Elisabeth Bernard, épouse de Nicolas Balon (XVIIIe s.) et de François de la Tour, âgé de daux ans, dans la chpelle Ste-Croix, dalle de Pierre Mangin et de son épouse Glaudon Brigant dans la chapelle du Jour et de l’Aurore (XVIIe s.), enfeu anonyme dans le bas-côté sud…



 



  • 1. , aujourd’hui dans la nef.
  • 2. Doit-on y reconnaître Thiébaut Ier de Bar et son épouse la comtesse Ermesinde de Luxembourg, qui sont à l’origine de la prospérité de Marville ?