Vous êtes ici
Annexe 2. Sépultures et mariages dans l'église
Comme dans tout le pays messin et dans toute la Lorraine, on inhumait dans l'église de Saint-Privat. C'était généralement la récompense accordée pour services rendus à l'église, achat de mobilier, donation et fondations. Et les inhumations étaient nombreuses, ce qui est une nouvelle preuve que l'église, si elle avait été abattue en 1552, avait été rétablie sur son ancien plan.
C'est dans les registres d'état civil de 1695, à la date du 13 avril, que l'on constate la première inhumation, celle de Nicolas Woirhaye, maire de Montigny. Les deux suivantes ont été relevées par nos soins dans les registres paroissiaux.
Le 10 février 1701, Charles Vichon, inhumé devant l'autel de St Nicolas.
Le 16 novembre 1708, Madeleine Roblot, épouse de Dominique Champenois.
Le 1e avril 1715 fut inhumé dans l'église, devant l'autel de la Vierge, Nicolas Porelle, échevin pendant trois ans (...).
Le 20 mai 1715, Étienne Potet, fils de Charles Potet, seigneur de Malroy.
Le 8 février 1720, Mangin Champenois, ancien maire de Montigny (...) inhumé dans le chœur.
Le 18 février 1727, Jean Chaltel, échevin d'église (...).
le 7 février 1728, Pierre Noble, cabaretier de Montigny.
Le 21 février 1728, dame Marie Prud'homme.
Le 20 mai 1728, Madeleine Malraison.
Le 13 janvier 1731, Madeleine Champenois, femme de Nicolas Baron, inhumée dans le chœur, auprès de l'autel de la sainte Vierge (...).
le 11 mars 1731, Dominique Beaucourt.
Le 30 avril 1731, Catherine Thiriot, veuve de Jean Warin, morte à Montigny (...).
Il y eut donc, de 1715 à 1731, (...) dix sépultures nouvelles. Si l'on admet qu'il y avait déjà des inhumations dans l'église antérieurement à l'établissement de l'état civil, il faut bien reconnaître que les dimensions de l'église de Saint-Privat étaient assez considérables, en tout cas que la partie qui nous en est restée, même si on la prolonge jusqu'à la rue, n'en formait pas la totalité.Signalons enfin le mariage de Messire Charles-César Dabry, seigneur d'Arey, commandant le gouvernement de Longwy, avec la dame Barbe d'Auburtin, veuve de Pierre-François d'Hautral, écuyer, conseiller du roy. Le mariage fut célébré le 23 avril 1736, dans la chapelle de la Grange-le-Mercier.
- 1. Nous reprenons le texte de Maujean, en le complétant par des relevés d'archives. Cf MAUJEAN Léon, La Lorraine historique, Notice de Montigny-lès-Metz, vers 1930, p. 45.