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Organisation de l'exposition.
L'exposition se déroule dans l'ensemble du parc. L'objectif est d'éclairer les découvertes faites à Bliesbruck-Reinheim, et de façon plus générale en Moselle et en Sarre, à la lumière des objets bien conservés du site italien. Cette exposition, par son importance et la qualité des ressources collectées, est un événement prestigieux. L'occasion est rare, en effet, d'admirer un si grand nombre de pièces originales provenant de Pompéi, et de découvrir les objets restaurés issus des fouilles de Bliesbruck-Reinheim.
Un petit inventaire donnera une idée de la richesse de cette exposition.
De Pompéi : près de 250 pièces, dont 3 moulages de victimes1, les fresques de Muregine2, et plus de 30 pièces exceptionnelles qui quittent les réserves de Pompéi pour la première fois.
De Bliesbruck : environ 320 pièces, hors céramiques de la taverne.
De Schwarzenacker (Allemagne) : 12 pièces, statues et enclumes.
De Oberwinthertur (Suisse) : 4 statuettes de bronze.
De Metz : 2 stèles figurées.
De Sarrebruck : 9 pièces de décor architectural.
D'Echternach (Luxembourg) : 2 pièces de décor architectural. Le parcours se décompose en plusieurs phases. Le contenu scientifique est réparti dans les trois lieux d'exposition. Le CREX, première et principale étape, corps principal de l'exposition, propose une visite en intérieur. Deux possibilités s'offrirent ensuite au public : la boucle ville, du côté français, avec la visite des quartiers artisanaux et des thermes ; et la boucle villa, du côté allemand, avec la villa de Reinheim et le musée Jean Schaub3.
Dans les 700m2 du CREX, l'exposition a été envisagée de manière autonome au cas où des aléas climatiques empêcheraient les visites extérieures. Le hall, dédié à l'histoire de Pompéi et de Bliesbruck-Reinheim, donne différents repères chronologiques. La galerie replace les deux sites dans leur géographie et met en lumière les attaches des deux villes au modèle romain. La salle polyvalente et le couloir donnent l'impression de se promener au cœur des maisons romaines. Les salles suivantes proposent diverses démonstrations : activités d'artisans-commerçants, évolution du processus de restauration d'un objet. Des effets spéciaux graphiques, audiovisuels ou multimédias renforcent ponctuellement le parcours. Sur la partie allemande, la boucle vers la villa constitue un second parcours de visite : découverte de la demeure de Reinheim et du musée Jean Schaub, avec départ et retour au CREX. Ce parcours est composé de trois étapes, le porche de la cour, la résidence et le musée. Le visiteur peut ainsi partir à la rencontre de l'aristocratie romaine. Le circuit débute par la tour proche de l'extrémité d'un cheminement nouvellement créé. Cette tour, reconstruite sur les vestiges, marque l'entrée de la cour de la villa de Reinheim, un établissement rural qui s'inscrit dans un type bien connu en Gaule. La partie résidentielle, où vivaient le maître et sa famille, y est séparée de la partie économique qui comprend une vaste cour et des bâtiments liés aux activités agricoles. La beauté du paysage a peut-être influencé l'implantation de la villa dans ce petit vallon. Par son confort et son luxe, cette résidence peut être comparée aux riches demeures des notables de Pompéi. Le musée Jean Staub présente de manière permanente des objets découverts dans l'ensemble du domaine et dans d'autres de la Grande Région. La richesse des occupants est aujourd'hui attestée par des placages de marbre, des mosaïques, des enduits peint et du mobilier retrouvés lors des fouilles. Dans le hall d'entrée du musée, un grand cavalier romain en tenue de parade accueille les visiteurs. Certains chercheurs pensent que le propriétaire de la villa pouvait s'apparenter à ce personnage.-----