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Les vitraux du chœur
Après avoir rétabli la verrière du transept sud, Balthasar de Gachéo remplaça les vitraux du chœur à partir de 18741. Il ne devait pas, malheureusement, voir son œuvre achevée car il mourut en 1875 à Paris2.
L’abside du chœur, à cinq pans, est pourvue de fenêtres à doubles lancettes hautes de 26 m. Pour les trois du centre, Balthasar de Gachéo a réalisé des cartons qui seront exécutés par le verrier Le Prévost. Chaque fenêtre comprend quatorze panneaux, sept par lancette ; ils se lisent de gauche à droite et de bas en haut3. Balthasar de Gachéo retrouve avec bonheur dans ces scènes, plus qu’ailleurs encore, l’inspiration médiévale qui lui est chère et rejoint les réalisations du XIIIe s. que l’on peut admirer, parfois au même endroit, dans bien des cathédrales, comme à Lyon, Amiens ou Paris, ou encore, à Toul-même, à la collégiale St-Gengoult.
- 1. La cathédrale avait été sévèrement endommagée durant la guerre de 1870.
- 2. Il fut inhumé au cimetière de Toul aux côtés de son épouse.
- 3. Cet ordre « chronologique » est à peu près respecté pour la fenêtre de gauche et parfaitement pour celle du centre. A droite, les images de la vie de l’Église se suivent de façon aléatoire, bien que la Pentecôte ouvre la série, comme il se doit.
