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Le bouc.
Le bouc, souvent assimilé au diable à cause de ses pieds fourchus, est chargé de tous les péchés d'Israël: « Il y aura aussi un bouc en sacrifice pour le péché, en vue de faire l'expiation pour vous1. » Ce passage est parfois interprété comme préfigurant le Christ qui prend sur lui les péchés du monde. Mais le bouc est aussi l'emblème du péché et de la damnation:
« Devant lui (le Fils de l'homme) seront rassemblées toutes les nations, et il les séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs, et il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche2. » Et plus loin:
« Allez loin de moi, maudits, au feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges3 ®
Nous trouvons des boucs sur nos deux églises paroissiales. A Saint Georges, sa gueule, presque méconnaissable, figure au coin entre la sacristie de 1530 et l'abside de 1283.
Un bouc, sous forme de gargouille, est sur cette même abside.
Une tête de bouc sert aussi de gargouille à la sacristie de l'église Saint Nicolas.
La rue du Bouc n'a pas de relation directe avec l'animal ; le nom vient de celui d'une famille qui habitait là au XVe siècle.